vendredi 21 octobre 2011

Froide douceur.

Il fait nuit à 19h , ça me plait. Il fait froid, je vais pouvoir acheter un beau manteau et porter des bottes toutes neuves. Il fera nuit le matin en entrant au bloc, et je verrai le soleil se lever au moment de l'incision. Je repars dans un nouvel épisode semestriel.
J'avais envie de lui jeter mon verre à la gueule et d'hurler que quand on brise le coeur de quelqu'un, on ne vient ni prendre des nouvelles hypocrites, ni donner des leçons indûes. Je ne me mettrai pas comme lui à l'abri des premiers jolis bras rassurants, même si en théorie, c'est plus facile. J'ai acheté de beaux draps gris, et j'y passe mes journées, à tourner en rond.
Et puis il y a Lui. L'incompréhension la plus totale, d'une attente renouvelée, qu'il parcourt inlassablement depuis 4 mois. Je ne sais pas où je vais, mais attends moi avant d'aller où que ce soit. Il complimente, flatte, plaisante, taquine, invite, réitère, sourit et patiente. Et prend chacun de mes refus avec humour. Il imagine ce qu'il y a derrière mon attitude ambivalente, même si tout ce qu'on a partagé se résume à quelques discussions en soirée. Je suis une petite fille qu'il regarde avec une perplexité infinie, et il me fait mal au coeur parce qu'il n'a aucune idée. En aucun cas il ne sait que je peux être le mieux et le pire, et que, quelque part, je lui évite peut être le pire en voulant garder mes distances. A force, il se lassera, ou prendra une initiative, ce qui finira par me faire glisser vers lui, à la faveur d'un agacement induit, ou d'une déclaration étonnante. Mais ça non plus, il ne l'aura pas vu venir. Jamais on ne m'a fait la cour, et cette surprenante première me fait un bien fou, alors j'en profite égoïstement.
Sur ce chemin, je m'emmitoufle dans ma douce indépendance, passe beaucoup de temps à ne penser à rien si ce n'est au temps qui passe, et à cette plaie pas encore fermée mais qui chaque jour prend une autre lumière. Oui, je suis seule, mais sereine, sans l'impression de perdre mon temps. Plus jamais je n'aurai l'impression d'avoir passé du temps au mauvais endroit.
Dans une douce bêtise d'adolescence, je continue d'être sûre qu'il arrive, aussi vite qu'il peut vers moi, et que l'attendre dans les mauvais bras n'est pas une option. Mais maintenant, je sais qu'il n'est pas facile à reconnaître.

jeudi 21 juillet 2011

Vogue...

Y'a vraiment des jours où rien ne va.
Des jours où il pleut pendant mes vacances, où le bruit me réveille à 6h le seul jour où je peux me lever à 8, des jours où je refuse de reconnaître ce que je veux vraiment.
Pour le moment ce que je veux, c'est dormir jusqu'à 9h, déjeuner au soleil en ne mangeant que des fruits, ne pas trainer toute la matinée, ne pas m'engueuler avec Mme Orange, déjeuner en ville en terrasse où un hypothétique "il" me dirait que je suis resplendissante, et que ça lui fait plaisir de me voir. Je me baladerai en ville l'après midi, j'irai faire la sieste chez moi, et faire semblant de travailler une heure. Je ressortirai à la belle heure, quelques tapas dans une douce température qui décroît doucement, du rosé frais et des verres qui tintent. Quelques fous rires, et rentrer chez moi paisiblement.
Je n'irai probablement pas à cette soirée de thèse parasitée paradisiaque. J'aurai pu faire un passage, en serrant les dents, rasant les murs et m'aggripant à mon verre, le tout en terrain non hostile. Il m'est tout simplement impossible de poser un bout d'escarpin sur ce bateau, au risque de finir en éclats de larmes en mode "Mais qu'est ce qu'il t'arrive ma biche? T'a pas l'air dans ton assiette?" Non, je suis pas dans mon assiette, et quiconque me parle s'expose à ce que je lui colle la dite assiette dans la gueule vu mon état de tension émotionnelle. Le temps apaise, blablabla tu parles.
Je m'évertue pas à tout éponger, soigner, oublier depuis un an pour risquer de tout foutre en l'air dans ma tête. Ni prendre une claque humiliante en forme de persona non grata. Si j'ai tout abandonné en prenant mon air le plus serein pour une fois, ce n'est pas pour renoncer à cette belle apparence. Reste loin de ce qui ne te réussit pas.

jeudi 28 avril 2011

Oscillations

Je me demande où il est. Où est il celui qui fera que les jours passeront trop vite, que les désagréments seront moins pénibles? Où est elle cette personne sur qui on peut compter, à qui on peut tout dire? Celui qui prendra de mes nouvelles sans moyen détourné électronique? Bientôt tout recommence, et tout se termine. Tout éclot, et rien ne renaît. Enfin. Mais quand?

Bientôt je serai comme lui il y a peu, au même endroit, dans cette pénombre à l'écart. Je râlerai à foison, et je m’aérerait l'esprit par touches innocentes, légères et éphémères. Sans effort altruiste, égoïstement savoureux. Comme l'instant jouissif du hara-kiri.

Moi aussi je vais bien ne t'en fais pas comme on disait l'autre soir. Mais ni toi, ni elle, ni l'autre, ni encore elle ou bien lui ne vous en souciez. Et en même temps vous avez plus que raison. Pour différentes raisons. Parce que je l'ai blessée, oubliée, déchirée comme le tulle. Parce que trop tôt, trop tard, mal, pas assez, plus jamais, ou trop encore. Ou parce que je ne crie que quand je vais mal, et finalement ce n'est que trop récurrent. Je m'autosaoûle certains soirs, et en ce moment particulièrement.

Sur cette planète, il y a des gens paisibles, aux problèmes légers, drôles et insignifiants. Il y a des matins avec du jus d'oranges pressées, et des perspectives en couleur. Je fais tourner un cerceau autour de ma taille, et rien ne peut m'y atteindre. Dans ma bulle il fera chaud, l'air sera doux, et les jours confortables.

Peut être que j'ai juste besoin de me retrouver moi, seule, ailleurs, seule, quelques jours, pour arrêter de croire que je me pose les bonnes questions.

En attendant, je danse en renversant mon Cosmo sur ce jean tout neuf qui me fait un joli cul, et c'est déjà ça. J'ai mal aux pieds, alors j'enfile les ballerines que j'ai laissées dans mon sac, et je repars de plus belle. Il s'endort dans ce canapé miteux de boite de nuit sur mon ventre en me disant que ce mec lui plait et qu'il n'ose pas l'aborder. La chanson me plait alors je le pousse et je me redonne en spectacle. Et finalement, tout ça a un goût piquant et aigre-doux. Entre deux clopes, je me faufile de l'autre côté, et je file. J'ai l'impression d'avoir 15 ans et les clés du paradis.

Je me préfère au purgatoire, c'est beaucoup plus excitant.

mercredi 30 mars 2011

Bleu Lagon.

Aujourd'hui je tourne en rond, et samedi je serai les pieds dans la piscine à boire des Mojitos et me la couler douce. Le retour de vacances sera piquant. Une garde un soir sur deux. Les vacances seront donc à la hauteur, forcément. Je passerai de la crème sur ma peau et mes préoccupations.

Un peu déçue, je suis partie à 2h, parce que je travaillais le lendemain. A la seconde où j'ai tourné les talons, il était là, fraîchement débarqué, à mille lieues de moi. Et avec mon plus grand aplomb, je lui ai confirmé que ça ne me ferait pas rester. Ce tout petit moment d'affirmation a été ma fierté de la soirée. Je me suis couchée légère...

Il pleut doucement, et mes talons claquent sur le bitume. J'adore ce bruit. J'ai appris à marcher la tête bien haute. Ca me va bien au teint. J'apprends à être aimable, je peaufine le cahier des charges. La lumière m'a brûlé la peau, et j'ai aimé.

J'ai envie de folie, de passion, de démesure. J'ai envie que rien d'autre ne compte. J'ai envie de me laisser glisser dans des bras. Et puis je ne suis que trop bien toute seule, finalement. J'aime faire le point avec moi même en fin de compte. Et le compte est bon. Malgré le constat amiable.

Les cheveux emmêlés par le vent, les voiles qui claquent, et les boots qui scient les mains. La gîte qui te fait tourner la tête et mes faveurs qui hésitent. Vider mon cerveau comme après un bon coup de baume. Tout ça va forcément me faire faire quelques pas en arrière. Peu importe, il me tarde. Ô mon bateau...

samedi 19 mars 2011

Où vas tu?

Les jours de vacances défilent sereinement, sans rien de plus.
J'ai les ongles rouges. Rouge sang, et je porte du noir comme souvent. Aujourd'hui j'ai un chignon parfait, qui fait que je ressemble à une hôtesse de l'air vicieuse. J'ai dépensé plus du quart de mon salaire chez Aubade, et presque autant pour des talons aiguilles.
Ce soir je sors, comme trop souvent ces jours ci. J'irai de Mojito framboise en Cosmopolitain, trop trop trop, à en avoir la nausée, sans jamais perdre ni la face, ni le sourire, ni l'équilibre sur les 12cm de talons. J'irai vomir en douce peut être, et tout le monde sera persuadé que je suis allée remettre mon chignon en place, ou m'envoyer en l'air avec le serveur dans les chiottes. Je vais sortir, et prendre mon air de pimbêche agacée, dès qu'un mec va m'adresser la parole, parce qu'aucun ne trouvera grâce à mes yeux. Aucun sauf lui. Ou lui. Ou lui. Mais heureusement, je serai une copine extra, qui paiera des verres à tout le monde, qui racontera n'importe quoi, et ça ravira tout le monde, moi la première. Je danserai sur un bar asepptisé, en m'assurant que personne n'en perd une miette, et que toutes me détestent. Un samedi comme un autre.

Il ne sait pas ce qu'il veut, il sait ce qu'il ne veut pas. Lui aussi. Je cherche encore et toujours la même chose, en changeant juste ce dans quoi je l'enveloppe. Ce soir, je marche sur mes orteils, je m'enveloppe dans un slim noir, et un pull cachemire noir. Rouge à lèvres indécent, cheveux blonds, une mèche négligemment placée. Simplicité efficace.

mercredi 2 mars 2011

2011, millésimée.

Le monde entier a changé. Moi y compris. En mieux, en moins bien? Aucune idée.

Aujourd'hui je travaille et je dors en étoile dans mon lit. Je me fais belle et je sors le plus possible. Mon monde a changé. Ce que je veux aussi. Et pour cause, je ne sais pas ce que je veux. Mais comme il le dit, je sais ce que je ne veux pas. Il est galant parce qu'il a été avant tout un ami. Mais j'aime qu'on m'ouvre la porte, même quand on est juste un ami, et surtout quand on n'est pas compliqué.

Je n'ai pas fait le tri des photos, mais je ne les regarde pas. Je n'ai pas fait le tri des souvenirs, mais je vis avec. Je n'ai pas fait le tri des neurones, mais seules certaines synapses s'allument.

J'ai l'impression d'avoir 15 ans, et la permission de minuit. Je sais pas si c'est une bonne nouvelle, mais j'ai entendu que j'étais une fille géniale. Et que j'avais été parfaite. Et j'emmerde tout le monde.

Je ne sais ni où ni comment... Mais I'm back. Et peut être que je ne vais pas si mal que ça.

lundi 19 octobre 2009

I want your sex.

Il en parle, c'est donc qu'il sait, qu'il le sent. S'il le sait, je sais comment. S'il le sent, c'est déjà ça.

Nuit blanche. Finalement j'ai aimé qu'il aborde le sujet. Finalement, je n'ai pas osé dire le fond de ce que je pensais. Effet cyclique certes, mais pas que. Si son désir est fluctuant, le mien est constant. Si ça n'a pas à voir avec moi, alors avec quoi? Fatalement, si je ne fais pas envie à mon homme, je ressens forcément un échec, que ce soit ma faute ou pas. Je suis là par essence pour ça. Lui faire envie. Si on imagine que c'est sa libido qui n'est juste qu'au repos, ça n'explique pas une recrudescence de sa consommation informatique.

J'ai une théorie selon laquelle il y a deux courbes, qui se croisent sur un graphique. Au fur et à mesure qu'un couple fait moins l'amour, généralement, celui qui "subit" voit sa consommation de porno online augmenter proportionnellement. Et inversement, plus on s'envoie en l'air, moins on s'endort avec pornhub le soir (ou alors à deux) ; sans qu'une vie sexuelle à deux bien remplie empêche de se faire des crampes au poignet de temps à autres en extra. En gros, tout ceci est strictement vérifié chez moi, et tout particulièrement depuis une bonne semaine.
Mais on ne peut pas décemment mettre une diminution de la baise à la maison sur le compte d'un désir oscillant de manière cyclique, tout en déchargeant la partenaire de toute responsabilité et laisser au même niveau sa sexualité virtuelle et individuelle. Quand on n'a pas envie, selon moi, on a pas envie de Pornhub ou autre non plus. Sauf quand on n'a pas envie spécifiquement de la personne en face?

Loin de moi l'idée de penser que couple et plaisirs solitaires sont incompatibles, je pense même que c'est grandemment nécessaire pour éviter de s'emmerder puissamment au bout de quelques mois. Sauf que de mon point de vue, c'est du bonus, ou de la substitution ponctuelle, mais pas opposable. Que je ne baise pas à cause de sa consommation informatique de cul, ça, ça me dépasse. En fait, ce n'est pas de l'imaginer la bite à la main et fantasmant sur d'autres culs sur un écran qui me fout en colère, loin de là. C'est plutôt que je doive par défaut être à la même enseigne. Et que manifestement, ce que je propose est finalement peut être moins divertissant.

Alors forcément, je me connais, et je sais que mon rythme idéal n'est pas tenable. Mais jamais, ô grand jamais je ne trouverai que faire l'amour est futile et que j'ai quoi que ce soit de mieux à faire. Pour y être déjà passée, je sais qu'il faut partir dès qu'on ne trouve plus une quelconque attirance pour l'autre. Rester, c'est perdre son temps.

Alors, forcément, même en étant compréhensive, je le prends personnellement. Et là j'aurai juste besoin qu'il me mette un bon coup de bite pour me rassurer, quitte à me dire quoi faire s'il manque quelque chose.
Il s'est dégoté une copine qui a manifestement besoin de faire l'amour, et plutôt souvent, et manifestement, c'est nouveau. Après réflexion, je ne vais ni le plaindre, ni m'excuser.

Demain, je me demanderai si avoir une partenaire qui ne dit jamais non ne peut en être la cause.

mardi 13 octobre 2009

Connection failure.

J'ai du mal à suivre alors je me laisse porter, comme les gens faibles et passe-partout.

Je ne peux rien demander alors je rationalise. Il y aura toujours une balance oscillante ici, et c'est à moi de trouver mon barycentre. J'aimerai être exceptionnelle. Ça me faciliterait la tâche.

Je ne suis pas mannequin de lingerie moi, je fais avec ce que j'ai, et considérais jusque là être pas trop mal dotée quand même. Aujourd'hui manifestement, l'i-mac et la Virtual box sont plus bandants que mon 85E, ma taille 36 et mon envie de lui réunis, le tout servi avec la meilleure volonté du monde. Pressante, inquisitrice, je n'obtiens rien de plus. Pour compenser, j'arrête de bouffer une fois de plus. Résultat : -2kgs. L'abstinence, diet of the year.

J'ai toujours été relativement instinctive au lit et je crois que ce fut généralement apprécié. Avec lui, j'ai l'impression d'être une petite fille maladroite, alors que je n'ai aucun complexe. Moins j'ai l'impression de faire de l'effet, plus je réfléchis, moins je suis efficace. Au final, j'étais beaucoup plus sexy à ses yeux à nos débuts, et je le ressens. Au final, j'étais surtout bien plus sûre de mes attributs.

Adorable, il me prend dans ses bras et me câline cette semaine. Il sent que quelque chose me tracasse. Je me laisse bercer par cette tendresse dont j'ai tellement besoin, et en même temps, je m'imagine lui dire de me prendre là, maintenant, n'importe où. Il y a un an, je l'aurai dit le plus naturellement du monde, sûre qu'il l'aurait fait. Aujourd'hui je me dis non à moi même, sûre qu'il n'a pas ça en tête.

J'ai peur de partir, pourtant pas loin, dans quelques semaines. Peur de penser que sa libido pourrait se réveiller inconsciemment pour une pouffiasse d'infirmière avec un cul imaginé plus ferme et plus empreint de challenge. En fait, je suppose qu'un cul même moins ferme gagnerait en attrait du fait de la nouveauté, possiblement. J'imaginerai qu'il me sautera dessus dès mon retour le vendredi soir. Mais comme toujours, y penser ce sera déjà mon plaisir.

jeudi 8 octobre 2009

Fragile

Le temps me permet pour la première fois de m'autoriser mes escarpins fermés qui m'ont couté un bras et m'offriront deux chirurgies des pieds dans 20 ans.
Je sors déjeuner, une dernière fois avant qu'elle ne s'en aille trop loin dans un coin paumé où personne ne s'imagine vivre. Elle me demandera si tout va bien, et je répondrais laconiquement que oui, simple parole induite par son corps (à lui) sur le mien hier.
Quand je jouis je suis heureuse. Et pas forcément le contraire. Je fonctionne comme un mec. Je baise pour remettre les pendules à l'heure, et pas quand tout y est forcément propice. Corrollaire : je n'ai rien contre les réconciliations sur l'oreiller. La jouissance, ça rend vulnérable, fragile, à la merci. Et ça fait taire les cris aussi, ça efface les questionnements inutiles.

Il arrive une heure en retard à genoux, mais me comble de baisers et d'attentions, et plus rien ne m'accable alors. Je suis malléable à souhait, il le sait, et moi j'adore ça.
Aime moi fort et je fermerai les yeux, au moins pour jouir.

mercredi 30 septembre 2009

Le paradoxe du non-dit.

"Tu devrais consulter." dit-elle.

Sauf qu'ici, c'était ma thérapie, que je n'ai pas envie que ma vie et ses déboires deviennent un enjeu quelconque pour quiconque, même pour moi. J'avais juste envie de dire, sans qu'on me réponde forcément. Sauf qu'ici ne m'a rien apporté, ne m'a pas soulagée.

Sauf que j'aimerai être prise dans ses bras sans en rougir, en l'admettant, sans en avoir honte ou peine, et que je ne le peux. Ni plus, ni moins. Tic-tac.

Il la prend dans ses bras, lui dit qu'il l'aime, qu'elle est belle, l'appelle Poupette, et l'amène pour dîner chez moi. Il n'envisage pas de vie sans elle. Je suis jalouse.

Il paraît que jolie et intelligente, je mérite au moins pareil. Je n'en demande pourtant pas autant.

Tout est compliqué, même nous.
Tout commence et recommence. Toujours. Surtout ici, manifestement, même dans le meilleur des mondes.

Il y a deux ans, je me suis jurée de n'aimer que moi. Je me mens à moi-même au jour le jour. Ce n'est plus moi que j'aime le plus. Je m'y plais.

C'était moins intéressant, mais plus confortable. Complexe d'Oedipe mal résolu. Apprentis psy, à vos cahiers.

Deal with it. (talking to me).
Big girls don't cry (enfin il paraît).