Ce beau temps que j'ai attendu toute l'année vient enfin d'arriver, c'est injuste. Je vois le temps qu'il fait et par réflexe, la seule chose à laquelle je pense c'est un pique nique au bord d'un lac, les pieds dans l'eau et une balade à deux.
Au lieu de ça il me reste ce petit endroit, ici, où je raconte n'importe quoi, n'importe comment, et qui finalement ne me fait plus aussi de bien que je ne l'avais imaginé. Qui m'a fait tout perdre. C'est assez ironique, car sans nécessité de verbaliser, ou plutôt de déballer à plat ce qui tournait trop dans ma tête, je n'en serai pas là. Si j'avais pu garder ça en moi, le fond n'en serait probablement différent, mais ma vie entière serait celle que j'avais et que j'aimais. Quelle ironie. Quel gâchis. Ne pensez pas qu'en parler de manière anonyme est plus respectueux que de le raconter à quelqu'un qui vous écoutera. Ne vous préoccupez pas de tenir certaines choses secrètes pour l'honneur des autres.
Gardez vos angoisses pour vous, gardez votre passé pour vous, vos proches n'en veulent pas, ne veulent pas savoir ce que vous avez fait de votre vie, préfèrent l'emballement aux faits. Peu importe. On est en société, quand on a envie de vomir, on prend une grande inspiration, et on garde tout. N'essayez pas de le ranger quelque part, contentez vous de le garder dans votre tête, et ce même si ça vous semble l'endroit le moins légitime et éthique pour ça. On est plus acceptable quand on garde pour soi, même si le fond n'en est pas différent.
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je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout d'accord avec toi!!! c'est grave docteur?? :)
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