(1ère lettre de Saint Paul aux Corinthiens 12, 4-8)
On ne m'a vue que peu ces jours-ci à l'hôpital, on a pris ça pour mes vacances, et j'y suis revenue en trainant la patte, ce qui est inhabituel chez moi. J'ai passé une semaine suspendue dans le temps, renouant doucement avec des habitudes qui me semblent si confortables.
J'occupe chaque seconde à planifier au mieux la suivante. Je profite de l'apaisement qu'il m'apporte, m'en délecte. Je me laisse ronronner contre son corps, essayant de profiter au maximum.
Le temps est étouffant, et je respire mieux que jamais.
Et pourtant je n'ai jamais autant attendu de ma vie, au propre comme au figuré. Pour passer le temps, je trempe mes cheveux blonds dans le chlore, en attendant que ça se passe, ou que le téléphone sonne... En fait, ni l'un, ni l'autre.
ça valait la peine d'attendre ton post...
RépondreSupprimerun post qui apporte de l'air frais. Heureuse pour toi. Profite !