Deux jours loin de moi, un cœur sur un écran d'ordinateur, le bilan est équilibré, satisfaisant, je n'ai pas la force d'en exiger plus.
Les beaux jours reviennent, et ceci ajouté à mes envies irrépressibles de sexe n'aide pas à travailler. Le diable me poursuit, d'aussi près qu'il le peut c'est à dire de bien loin, mais suffisamment près pour que je le pressente. Et ceci couplé à mes envies de sex (oui, on y revient toujours), ça ne fait pas bon ménage. Alors vengeance. Seule. Personnelle. Inattaquable. Électronique et esseulée, une demi heure avant le sommeil, jusqu'à la crampe. Peu féminin et distingué, mais nécessaire à mon équilibre, mon sommeil et ma fidélité persistante.
Ce n'est vraiment pas l'envie qui manque, c'est ma petite conscience qui me retient. Après m'être bien brûlée à force de trop jouer, j'ai fini par m'en trouver une. L'avenir me dira si ça valait le coup, ou si je suis plus épanouie par un connard qui me baise en un quart d'heure sur un coin de table en me faisant ce que son officielle coincée lui refuse, et par mon départ de chez lui dans la minute qui suit son orgasme pour retourner à mes petites affaires et lui aux siennes. A l'époque ça me convenait parfaitement. Maintenant je suis devenue celle qui veut être câlinée, chouchoutée, emmenée au resto, en soirée, puis baisée comme la dernière des salopes. Je veux tous les rôles, et les bons surtout. Je veux qu'il puisse prendre tous les rôles lui aussi, en symbiose temporelle, il doit savoir si c'est un compliment verbal que j'attends sur ma tenue, ou qu'il relève ma jupe dans la seconde pour ne pas la tacher. Si c'est une baise douce que je veux ou qu'il me traite de tous les noms. J'en demande beaucoup... De plus en plus. Il comprend surtout de moins en moins.
jeudi 19 mars 2009
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