Quatre heures interminables. Persuadée de proposer deux options, n'en vouloir qu'une, et me retrouver dans une troisième, qui me broie ce qui me reste de cœur. Un bras sur mon épaule et je tremble de tout mon corps. Attendre, attendre, sans savoir, c'est juste malgré tout, c'est le mieux auquel je pouvais m'attendre finalement, et pourtant... Savoir que c'est si fort, qu'il m'aime tant et qu'il est si loin, et que peut être bientôt... Et reconnaitre malgré tout qu'il ne s'agit probablement qu'une façon élégante d'attendre que je calme la furie des sentiments que je suis devenue, et qu'il apaise le peu de restes de cendres de notre histoire dont il ne sait que faire. Mais que malgré tout, il serait si simple qu'il le fasse sur le champ que je ne comprends plus.
Et pourtant, sitôt rentrée, rien n'a changé, mes larmes sans fin qui coulent encore, sans fin, sans raison. Et sa connexion sur M., déjà online, qui m'horripile. Je le veux, plus que tout, plus que je ne l'ai jamais reconnu. Un mois que je lutte à réapprendre à vivre sans lui, sans aucun résultat.
Alors ivre morte, je me suis épanchée en long, large, et travers sur tout ce qu'on a partagé et que je veux encore. Et le temps pour seule réponse. En suspens. Le voir si proche, connaitre son odeur, son corps, vouloir m'y jeter contre à m'y faire mal, et ne pas pouvoir.
Allo Maman bobo. Pardon. Viens me voir. Merci. Rappelle toi que chaque malheur insurmontable est suivi d'un autre. Belle leçon de vie. Un verre et au lit.
jeudi 14 mai 2009
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