Je suis d'une humeur indescriptible. La faute à des nouvelles inappropriées pour mon cerveau qui survit, et essaye de raisonner et de se rendormir. Ses mots qui n'ont que le sens que je leur accorde, qui se devraient violents, sans détours, écœurants de brutalité et qui m'occupent pendant des heures entières. Chercher le sous-entendu qui me plairait, mais que je me force à ne pas trouver, par peur de la chute, toujours plus fracassante.
Un sursaut, une recherche, croire au mieux, au sous-entendu, penser au tout pour le tout, quitte à traverser l'Europe en Urgence, sans reconnaitre ce que j'en attendrai. Renoncer, j'ai vu trop de films, j'ai peur de tout. Nuits blanches.
J'ai beau chercher, je ne trouve pas de logique à tout ça, même déplaisante. Je me débats avec trop de doutes pour moi seule, m'étouffe avec.
Sur ce, je vais de ce pas me ridiculiser publiquement dans un épanchement démesuré de sentiments unilatéraux, dans une réaction inappropriée, qui sera incomprise. Le tout après avoir lâchement soudoyé une employée de KLM. Encore une fois, j'en ai besoin. Je n'en aurai jamais assez, jamais trop, de rien. Il faut choisir un camp. Mais de grâce, pas le mauvais.
Même quand il s'exile, sa présence persiste doucement. L'oubli est superficiel, voilé. Ca me rassurerait presque, c'est le pire. Se poser les bonnes questions. Foutre mes espoirs en l'air. Voilà ce que je dois faire.
mercredi 13 mai 2009
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