jeudi 28 mai 2009

Nuit blanche.

A cause de quelques conneries sans intérêt, je m'endors, difficilement vers 2heures du matin, déterminée à ne pas penser à lui, encore.
4h25, je suis en sueurs, tremblante, bien réveillée par mon cauchemar où il drague une pouffiasse d'amie commune. Je préférais encore mes rêves illusoires déçus.
Pour aider, des gens s'insultent à gorge déployée en bas de mon immeuble, et mes volets mal fermés me montrent que demain il fera encore trop beau dehors, et trop Novembre dans ma tête.

Jeudi. Les jours défilent, trop lentement. Je rêve de ma fin, quelle qu'elle soit, ou presque. J'ai la nausée, des crampes d'estomac, mais pas pour les bonnes et valables raisons. Tous les matins à se réveiller et à voir ses affaires au pied de mon bureau, c'est un peu trop parfois. Ma voisine est coincée dans l'ascenseur, et sonne désespérément pour qu'on la sorte de là. J'ai un peu l'impression d'être dans la même situation depuis 2mois. Et de me rappeler indéfiniment qu'il ne prenait que l'escalier.

J'ai quelques moments de lucidité, trop brefs, où je me rends compte de l'énormité de la situation que je rate, que mon avenir se joue dans une semaine, changement de ville (salutaire si il faut vivre sans lui, sinon...), choix de spé, nouveau statut, nouvelles connaissances, nouvelles compétences, nouvelle vie. Toute ma vie d'étudiante derrière moi et commencer un nouveau chapitre, la paye en plus, dont je rêve depuis trop longtemps.

J'en suis déjà désabusée d'une manière indécente.

3 commentaires:

  1. Un trasnfert d'angoisse du concours sur un support amoureux. Ou comment ne pas affronter la réalité et se construire des excuses.

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  2. A mon grand désespoir, si il y a bien quelque chose qui ne m'a jamais ô grand jamais angoissé, ce sont bien mes études.

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