Sauf que je ne peux pas râler et protester. Alors j'attends désormais mon Airbus sur le Tarmac, trolley bleu et lunettes noires. Je suis hôtesse de l'air. Je ne peux nier que malgré tout, je fonde beaucoup trop d'espoirs sur cette troisième solution pourtant providentielle. Sans regrets, avec précipitation. Toujours comme il le faut.
Je ne râle pas d'un échec. Au contraire. Je sais et ai compris ce qui m'a mené là. Et le savoir c'est parfois pire. On n'apprend rien de l'ignorance, je m'y suis toujours refusée. Je regarderai les écrans de contrôle qui annoncent mon décollage.
Je veux donc m'occuper l'esprit, avant d'aller poser mon coeur dans des draps de soie à l'autre bout du monde. A la Kennedy, lunettes noires et trop de fard, les yeux vides, et pleins de larmes en terrasse. Et traverser l'Europe, juste pour voir. Et savoir.
Demain, j'intube du plastique. Je vis dans du faux.
mardi 16 juin 2009
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Les deux dernières phrases sont très savoureuses.
RépondreSupprimerTu trouves? L'intubation, ça n'a rien de savoureux vécu je pense!?
RépondreSupprimerDétourné du contexte médical, c'est effectivement assez savoureux
RépondreSupprimerFONS (j ai pas de blog)
J'ai découvert ton blog aujourd'hui, l'ai lu entierement et je suis fan ! Vraiment... A bientot.
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