mardi 16 juin 2009

Deux solutions, choisir la troisième.

Sauf que je ne peux pas râler et protester. Alors j'attends désormais mon Airbus sur le Tarmac, trolley bleu et lunettes noires. Je suis hôtesse de l'air. Je ne peux nier que malgré tout, je fonde beaucoup trop d'espoirs sur cette troisième solution pourtant providentielle. Sans regrets, avec précipitation. Toujours comme il le faut.

Je ne râle pas d'un échec. Au contraire. Je sais et ai compris ce qui m'a mené là. Et le savoir c'est parfois pire. On n'apprend rien de l'ignorance, je m'y suis toujours refusée. Je regarderai les écrans de contrôle qui annoncent mon décollage.

Je veux donc m'occuper l'esprit, avant d'aller poser mon coeur dans des draps de soie à l'autre bout du monde. A la Kennedy, lunettes noires et trop de fard, les yeux vides, et pleins de larmes en terrasse. Et traverser l'Europe, juste pour voir. Et savoir.

Demain, j'intube du plastique. Je vis dans du faux.

4 commentaires:

  1. Les deux dernières phrases sont très savoureuses.

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  2. Tu trouves? L'intubation, ça n'a rien de savoureux vécu je pense!?

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  3. Détourné du contexte médical, c'est effectivement assez savoureux

    FONS (j ai pas de blog)

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  4. J'ai découvert ton blog aujourd'hui, l'ai lu entierement et je suis fan ! Vraiment... A bientot.

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