Je rentre d'un repas avec une fille que je connais peu mais que j'apprécie énormément. Elle fait partie de ces gens que je n'imagine pas aigris, coléreux et sournois. Elle est de ceux qui n'ont pas d'apriori sur les gens. Et ça tombe à pic.
On a parlé de tout et de rien, pas mal de boulot, un peu de mecs. Pas trop quand même, mes glandes lacrymales cherchent des emmerdes pour pas grand chose. Elle est très, très sympathique. On ne se connait que peu, et pourtant, elle me propose déjà des weekends pour me changer les idées, et de remettre ça la semaine prochaine.
Elle fait partie de ces gens qui ont laissé leur passé dans une autre ville et se sont faits différents ici. Elle ne parle que peu de choses graves et sérieuses, mais glisse au détour d'une phrase qu'on a tous notre passé, qu'elle a le sien ailleurs dont elle n'est pas fière et qu'il ne fait pas pour autant d'elle quelqu'un de moins bien aujourd'hui.
Certes, on a probablement pas le même passé, et par passé sulfureux-désastreux-honteux-hargneux (rayez la mention inutile), on ne doit pas entendre la même chose. Mais ça me suffit pour ce soir.
Je ne la connais pas assez pour placer dans la conversation qu'il me manque horriblement et que ça me tord, que la vie ne devrait pas être comme elle est. Ni pour envisager d'expliquer ce qui s'est passé. Et c'est tant mieux. Personne ne veut entendre les gens qui pleurent.
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Euh si... j'ai toujours eu a touch pour écouter les gens qui pleurent... parce que j'aime absorber leur douleur.
RépondreSupprimerAu delà de l'empathie, la sympathie...