Les frontières s'annoncent plus complexes que j'avais prévu. Demain, nouvelle tentative. Me changer les idées? Si tu le dis. Peine perdue.
Je prends un intérêt certain à me rendre injoignable, à oublier mon téléphone, à filtrer. Pas de nouvelles, c'est mieux que d'être désagréable m'a-t-on dit. Qui l'eut-crû, moi qui étais toujours pendue à mon téléphone, vérifiant mes mails 10 fois par jour. Quelle ironie.
Le beau temps est revenu. Et alors quoi? Je devrai sourire pour autant? Que je me rassure, demain il pleut.
L'EFS a appelé. Je suis anémiée. La belle affaire. Le Dr House me prélèverait un bout de nerf rachidien pour élucider ce mystère. Je le laisserai bien faire après tout. Deux semaines pour l'apprendre, heureusement que je suis pas encore à 4gr.
En fait le temps passe pas vite sans travailler, que ce soit à l'hôpital ou à la maison, je m'emmerde. Un mois et demi, mes idées seront floues, mon avenir tracé derrière moi sur 10 dossiers. Ma mère sera impatiente aussi.
Je rêve d'appuyer sur le bouton pause, de me mettre en veille. Me réveiller en Novembre, sous la pluie, anesthésiée.
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