Les gens intelligents (normaux, pas masochistes) veulent généralement aller mieux. Pas moi. Je ne veux pas passer à autre chose, sans pouvoir l'expliquer par quelque chose de plus censé que de l'amour pour lui. Je m'y accroche, me faisant un peu plus mal chaque jour à n'importe quelle occasion. Je m'agrippe désespérément à des choses n'ayant aucune sens, mais qui sont le seul lien persistant. A chaque volée, mes cils ratissent quelques larmes de plus. C'est démesuré ce qu'on peut pleurer en quantité. Pire, je cherche même un peu (mais sans grandes difficultés) à me mettre dans ces états.
En temps normal, j'irai éponger mes larmes dans les bras de quelqu'un comme je l'avais fait pour l'Affreux, pour essayer de combler ce havre de désolation qu'est mon coeur.
C'est ça être inconsolable. Ce n'est pas une quantité à consoler, c'est une volonté inexistante de l'être. Les gens consolables occupent leurs pensées, font diversion, passent, au moins superficiellement, à autre chose.
Au lieu de ça, je creuse, encore et encore, jusqu'à ce que je trouve quelque chose à découper. Bistouri.
lundi 11 mai 2009
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Envisager la possibilité qu'avec le temps on puisse aller mieux c'est aussi relativiser note douleur actuelle, ce qui est souvent insupportable.
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