Un peu déçue, je suis partie à 2h, parce que je travaillais le lendemain. A la seconde où j'ai tourné les talons, il était là, fraîchement débarqué, à mille lieues de moi. Et avec mon plus grand aplomb, je lui ai confirmé que ça ne me ferait pas rester. Ce tout petit moment d'affirmation a été ma fierté de la soirée. Je me suis couchée légère...
Il pleut doucement, et mes talons claquent sur le bitume. J'adore ce bruit. J'ai appris à marcher la tête bien haute. Ca me va bien au teint. J'apprends à être aimable, je peaufine le cahier des charges. La lumière m'a brûlé la peau, et j'ai aimé.
J'ai envie de folie, de passion, de démesure. J'ai envie que rien d'autre ne compte. J'ai envie de me laisser glisser dans des bras. Et puis je ne suis que trop bien toute seule, finalement. J'aime faire le point avec moi même en fin de compte. Et le compte est bon. Malgré le constat amiable.
Les cheveux emmêlés par le vent, les voiles qui claquent, et les boots qui scient les mains. La gîte qui te fait tourner la tête et mes faveurs qui hésitent. Vider mon cerveau comme après un bon coup de baume. Tout ça va forcément me faire faire quelques pas en arrière. Peu importe, il me tarde. Ô mon bateau...
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